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05 avril 2018

Travaux d’intérêt général ou comment réparer la faute commise

Depuis le mois de décembre, Hauts-de-Seine Habitat accueille au sein de son antenne de proximité de Suresnes des tigistes, des personnes condamnées à du travail d’intérêt général. Objectif : favoriser leur réinsertion sociale dans une logique d’utilité publique.

Travail d'intérêt général - Hauts-de-Seine Habitat
Une solution pour les aider à se réinsérer et renouer avec une activité professionnelle qu’ils pourront valoriser par la suite. / © Matspersson0 - Getty Images

245 heures de travaux réalisées

Qu’est-ce que le TIG ? Ce dispositif de travail d’intérêt général est une peine alternative à l’incarcération, dans une logique de réparation d’une faute. Il vise à favoriser l’insertion, notamment des jeunes, et à éviter l’effet d’exclusion dû à l’emprisonnement. 

L’antenne de la direction de proximité de Suresnes a accueilli deux tigistes, placés sous la responsabilité d’un référent. Intégrés aux équipes, ils ont totalisé 245 heures pour l’entretien des parties communes et des espaces verts de la Cité-jardins de Suresnes, avec l’appui des gardiens et du personnel d’entretien. Cette immersion est une solution pour les aider à se réinsérer et renouer avec une activité professionnelle qu’ils pourront valoriser par la suite. Preuve du bon fonctionnement de cette expérience, un nouveau tigiste rejoindra les équipes de l’antenne, au cours du second trimestre.

 

Une démarche basée sur le volontariat 

Voulu comme un véritable partenariat, le travail d’intérêt général s’adresse à des collectivités, des associations ou des bailleurs sociaux tels que Hauts-de-Seine Habitat. Il s’agit d’un travail non rémunéré dont la durée varie en fonction de la nature de l’infraction : entre 20 et 210 heures, 

à exécuter dans un délai de 18 mois à compter du jugement. Toutefois, pour sa mise en œuvre, la personne condamnée doit être volontaire et accepter d’y participer.

 

Pour aller plus loin : service-public.fr